Identifier les espèces présentes dans l’environnement immédiat va permettre de prévoir des mesures et aménagements pour ces espèces. 

En effet, il est plus judicieux de favoriser les espèces déjà présentes plutôt que de tenter de faire venir des espèces qui ne sont pas ou plus présentes.

Le prédiagnostic de la faune sauvage et de la flore déjà présentes sur le site et aux alentours  eut-être réalisé visuellement, en posant des questions aux voisins et également en allant voir les recensements sur observations.be

Il est vivement conseillé de faire appel à un ou une spécialiste. Plus d'information sur la page G25. Expertise et visite de terrain

Si s'agit d'une rénovation, vous trouverez plus d'informations sur la page G20. Trouver des traces de présence d'espèces

Quand faire un état des lieux ?

Les états des lieux doivent être réalisés à la période de l’année adéquate pour permettre l’observation de la faune dans ses gîtes et le plus tôt possible, de préférence au stade de l’esquisse du projetpour éviter tout imprévu ou la mise à l’arrêt d’un chantier…

Quelles espèces repérer ?

• Espèces protégées (faune et flore)

Vous trouverez la liste des éléments à relever et des explications ci-dessous. La liste des espèces qui occupent le bâti est sur la page G12. Liste rouge des espèces menacées.  

• Espèces exotiques envahissantes

Il est en effet important de prendre des mesures pour limiter leur extension.

Plus d'information sur environnement.wallonie.be

Pourquoi faire un état des lieux complet ?

Les états des lieux et inventaires préalables sont très importants pour bien connaître le contexte. 

Celui-ci doit permettre de  : 

1. Limiter les risques d’impact négatif d’un projet de construction neuve ou de rénovation sur la biodiversité (prévenir les pollutions et minimiser les dangers). 

• éviter de perturber des espèces déjà présentes ;
• éviter la propagation d’espèces exotiques envahissantes ;
• éviter de créer des pièges (conduit ou interstice lisses, aménagements inadaptés…)

2. Intégrer des aménagements favorables à la biodiversité : 

• prévoir des aménagements qui permettent de renforcer le maillage écologique ;
• privilégier le renforcement des espèces vulnérables ou menacées présentes localement ;
• conserver ou créer des gîtes pour la faune dans et autour du bâti, par exemple dans les toitures (corniches, débords…), cavités de murs et joints creux, greniers, caves, granges, étables… Sans oublier les accès à ces espaces (baies de fenêtre, lucarnes, abat-sons, planches de rives…) ;
• végétaliser le bâti et ses abords.

Checklist — État de lieux — Contexte —

Voici la liste des éléments à relever. Vous trouverez des explications ci-dessous.

• Espèces animales et végétales présentes à proximité (protégées, invasives, autres) 
• Type de végétation : arbres, arbustes, haie -, talus, autre.
• Type d’éclairage extérieur 
• Points d’eau : abreuvoir, étang, bassin, mare naturelle, mare artificielle, piscine, ruisseau, rivière, autre 
• Site : Natura 2000, Site de grand Intérêt biologique — SGIB, zone inondable, urbain dense, zoning industriel, périurbain, rural
• Corridors écologiques terrestres (spécifiques à chaque espèce), aquatiques, sombres (sans pollution lumineuse) 
• Rupture de liaison écologique à proximité : 
• Conditions climatiques locales : exposition, vent, masques, pluie 
• Autres informations jugées utiles

L’objectif de cet état des lieux des abords est de visualiser les potentialités pour assurer les déplacements (possibilité de circuler, assurer la continuité écologique), le couvert, l'eau, l’alimentation (comme des végétaux, des baies ou des insectes) et l’accès à des matériaux (comme de la boue, utile pour les hirondelles de fenêtre), a toute une série d’espèces.

L’outil de réaction locale  3RW Le Portail cartographique de la Région Wallonne 2022 peut vous aider à collecter au préalable certaines informations utiles, telles que les zones Natura 2000, les réserves, les zones humides, les arbres et haies remarquables, les liaisons écologiques…

Pour ce faire, il est intéressant de relever la présence à proximité de :

• Espèces animales et végétales présentes à proximité : …………………

Diagnostic écologique de la végétation et de la faune sauvage présente à proximité et sur le site. 

Il est important de vérifier si des espèces protégées ou invasives sont présentes pour choisir les mesures et aménagements réaliser. Pour la végétalisation, privilégiez des espèces déjà présentes sur le site, elles ne s’en porteront que mieux. Pour les gîtes pour la faune sauvage, il est toujours conseillé de privilégier les aménagements qui permettent de maintenir et renforcer les espèces déjà présentes.

Ce prédiagnostic de la faune sauvage et de la flore déjà présentes sur le site et aux alentours peut être complété à l’aide de l’outil Observations.be et de son outil mobile de reconnaissance de la faune et la flore ObsIdentify - Apps - Observations.be.

• Type de végétation : Alignement d’arbre ou de haie - Talus - Arbres - Arbustes : ………………

Relever les différents types d’espaces et de végétation présents autour des bâtiments, de préférence, faites-vous accompagner d’un naturaliste local pour repérer les types d’espaces : espaces dégagés, bocages ou haies indigènes, zones non fauchées, point d’eau, zones boueuses, vergers, etc. 

• Type d’éclairage extérieur : …………………….
• Mare naturelle - Mare artificielle - Abreuvoir - Piscine - Étang - Bassin - Rivière - Autre point d’eau : …………
• Type de site : Natura 2000 — Site de grand intérêt biologique (SGIB) — Zone inondable

• Les Sites de grand intérêt biologique (SGIB) peuvent être localisés via biodiversite.wallonie.be - SGIB
• Les Sites Natura 2000 peuvent être localisés via l’outil WalOnMap du Géoportail de Wallonie et sélectionner les données “Réseau Natura 2000 en vigueur - Série” > “Agriculture” > “Société et activité” > “Catalogue du Géoportail”. On peut également les localiser plus facilement via l’outil européen Natura 2000 Network Viewer en mentionnant une adresse ou en zoomant sur la carte.
  • Type de site :  Urbain dense - Périurbain - Rural
  • Corridors écologiques terrestres (spécifiques à chaque espèce), aquatiques, sombres (sans pollution lumineuse)  : …………………

En ce qui concerne les corridors écologiques terrestres, aquatiques, sombres, il est intéressant de questionner un naturaliste local. Ce sujet est particulièrement important en fonction de l’endroit où l’on se trouve.  En effet, les bâtiments, routes et autres constructions urbaines peuvent perturber la migration de certains oiseaux et batraciens, mais également isoler les chauves-souris dans le cas de pollution lumineuse ou plus généralement fragmenter les habitats et ainsi empêcher le brassage génétique des populations.

• Rupture de liaison écologique à proximité : Proximité de routes dangereuses
• Conditions climatiques locales : exposition, vent, masques, pluie…