Nombre de nichoirs

• Vous pouvez y aller, il n’y en a jamais trop, surtout pour les espèces en déclin !

Emplacement du nichoir

Les nichoirs ne favorisent une espèce que si le milieu naturel est adéquat et si la nourriture appropriée est disponible.

Les nichoirs doivent-être posés à l’abri des prédateurs, offrir un confort optimal.

• Les nichoirs intégrés à la paroi ou derrière la paroi sont toujours à privilégier, lorsque c'est possible, car ils offrent une meilleure stabilité des températures.
• S'il s'agit de nichoirs apposés sur la façade, il faut veiller à éviter les surchauffes et les pluies battantes : 

Il est recommandé de les placer sous un débord de toiture ou à l’est (nord-est, est, et le sud-est). Éviter le sud (ça chauffe), le sud-ouest et l’ouest (vent et pluies dominants). 

Les dérogations à ces recommandations sont à étudier au cas par cas.

• Les nichoirs doivent être posés à l'abri des prédateurs (chats, fouines, pies, corneilles, rapaces...).

Éviter de les placer à proximité des gouttières ou branches d'arbres, trop proche des façades, prévoir des dispositifs anti-prédateurs (stop-minou, plaquette en métal au niveau du trou d’envol...).

Il est recommandé de les placer les nichoirs à une hauteur de min 1,8 m, idéalement plus de 3 m. 

La LPO a publié une fiche récapitulative avec les hauteurs recommandées pour chaque type d’oiseaux : La pose d’un nichoir, Refuges LPO

Salissures

Pour éviter les dépôts de déjections (ou de matériaux de construction pour les hirondelles de fenêtres), deux solutions :

• Faire en sorte que celles-ci tombent une surface végétalisée ou une toiture plate non utilisée,
• Placer des planchettes sous le nichoir, à un minimum un mètre plus bas et inaccessible pour les prédateurs (chats, fouines, pies, corneilles, rapaces...)

Il est conseillé d'utiliser des nichoirs qui privilégient les espèces qui occupent le bâti, et qui sont en perte d’habitat du fait des rénovations et de l’isolation du bâti (martinets, moineaux, hirondelles, étourneaux, chauves-souris...)

• Privilégier les nichoirs intégrés : à l’intérieur avec tunnel d’accès, dans l’isolant, ou derrière le bardage.
  Les nichoirs en béton de bois offrent une plus grande durabilité et un meilleur confort thermique.   
• S'il s’agit de nichoir en bois, il est intéressant de placer une plaquette en métal au niveau du trou d’envol de façon à éviter que certains prédateurs ou concurrents ne puissent agrandir le trou. 
• Les nichoirs à cavités multiples sont intéressants pour les espèces qui vivent en colonies (moineaux, étourneaux...) ou qui apprécient la proximité de leurs congénères (martinets...). Par contre, il vaut mieux respecter un espacement entre les nichoirs, pour les oiseaux territoriaux tels que les mésanges, le Rouge-queue noir, la Sitelle torchepot, la Bergeronnette grise…

•  Un nichoir, lorsqu'il est totalement intégré dans le mur, ne présente pas de plateforme qui permettrait aux prédateurs volants de se poser (Corneille noire, Geai des chênes, Pie bavarde, etc.) et aux Pigeons bisets de nicher. Si un tel "perchoir" existe et que les nichoirs sont partiellement intégrés, ils peuvent être équipés d'un plan incliné (petit toit incliné) à 45°, sur la partie « en relief » au-dessus de l'accès, pour éviter ces problèmes. L'intégration de « pics anti-pigeons », est souvent utilisée, mais ils sont dangereux (des oiseaux sont déjà restés coincés ou se sont même embrochés). De plus, les pigeons peuvent nidifier sur ou derrière ces pics. 

  En cas de nichoirs apposés à la façade, il est impératif de prévoir une telle toiture inclinée à 45°, pour les raisons évoquées ci-dessus, sauf si les nichoirs sont collés sous la corniche. 

• Le poids du nichoir est à prendre en compte (15 kg pour certains), cela nécessite une structure d’accueil capable de supporter ce poids. De plus, il est important d’assurer la sécurité de l’installateur (échafaudage).