Ce type de rejointoyage partiel est obligatoire en cas de présence de chauves-souris, mais il peut également être envisagé pour laisser des espaces pour les oiseaux, les insectes ou encore pour permettre à des mousses et lichens de s’installer sans porter préjudice à la stabilité de la paroi.

Faisant suite à une action de sensibilisation des gestionnaires des cours d’eau à l’importance de préserver les gîtes de chauves-souris dans les ponts, un premier projet s’est concrétisé dans la commune de La Roche-en-Ardenne.

Des travaux de restauration du Pont du Royen, surplombant le rau du Royen (affluent de l’Ourthe), étaient programmés.  Le Parc naturel des deux Ourthes (PNDO) a contacté la commune pour leur proposer de prendre en compte la présence possible de chauves-souris dans les anfractuosités du pont.  Les gîtes potentiels de chauves-souris ont été marqués par Thierry Petit, membre actif de Plecotus. Les quelques fissures ainsi localisées ont pu échapper au cimentage et permettent au pont degarder un potentiel d’accueil pour les chauves-souris.